Bad buzz publicitaire
Écrit par B. Bathelot, modifié le 20/01/2020Glossaires : Publicité média RP, événementiel,... Efficacité / mediaplanning Communication de crise
Un bad buzz publicitaire est une forme spécifique de bad buzz consécutif à une campagne ou un message publicitaire mené par une marque. Le bad buzz publicitaire peut être provoqué par une réelle maladresse de la part de la marque et de son agence (sexisme, stéréotype critiquable, etc.) ou par une incompréhension de l'audience. Cette incompréhension peut d'ailleurs également être considérée comme une maladresse car elle vient alors du fait que le message publicitaire a été mal conçu et / ou mal testé.
Les risques de bad buzz publicitaires et leurs conséquences potentielles se sont considérablement accrus avec le développement d'Internet et des réseaux sociaux particulièrement "inflammables". Par ailleurs, la multiplication des visuels utilisés sur les réseaux sociaux et les pratiques publicitaires temps réel de type newsjacking ne permettent pas toujours le temps de réflexion / validation nécessaire.
Dans ses formes les plus spectaculaires, le bad buzz publicitaire peut provoquer l'arrêt d'une campagne et entraîner des coûts d'images très importants.
La notion de bad buzz publicitaire est évidemment très subjective et la frontière peut être floue entre le fait qu'une publicité soit clivante et celui qu'elle se traduise par un réel bad buzz. On peut estimer qu'il y a bad buzz publicitaire lorsque les effets négatifs de la campagne l'emportent sur les effets positifs ou, de manière plus fine, lorsque le gain positif est très faible au regard de l'investissement publicitaire. Le bad buzz publicitaire doit par ailleurs être différencié du faux bad buzz.
Un exemple de bad buzz publicitaire notable de l'année 2019 :
Un exemple de publicité assumée par l'annonceur (le film est encore visible sur la chaîne YouTube) aux limites du débat et du bad buzz :
Un exemple de campagne générant un bad buzz après avoir manifestement échappée aux filtres de validation :